« Aujourd’hui, ce n’est pas une inauguration mais ce jour, ce grand jour, viendra ! » déclarait le 21 janvier 2010 C. Bourquin, Président de Région Languedoc-Roussillon, invité par le CRIF sur le bateau Agrexco à Sète.
Ce grand jour est venu : mardi 30 août 2011, le tribunal de Tel Aviv a ordonné la mise en liquidation des actifs de l’entreprise Agrexco qui « disparaît » de la scène.
Cette mise en échec du projet de la Région est un triple désaveu :
- Désaveu dʼune approche économique qui prône la libre concurrence au mépris des valeurs et qui nʼhésite pas à commercer avec un Etat colonisateur.
- Désaveu dʼune approche économique qui privilégie les entreprises de lʼagrobusiness au détriment du développement des paysans de la Région.
- Désaveu dʼun type de développement qui se fait au mépris des impératifs écologiques (acheminement de marchandises à des milliers de km à des coûts énergétiques et de pollution élevés).
Répondant à lʼappel du BNC (Comité National Palestinien de Boycott), la coalition contre Agrexco qui rassemble 105 organisations (partis, syndicats et associations) sʼopposait depuis mai 2009 à la venue à Sète de cette entreprise. La campagne de boycott dʼAgrexco menée en France et en Europe avec les Palestiniens du BNC est à lʼorigine des difficultés financières (baisse des parts de marché en Europe en 2010) qui ont coulé lʼentreprise israélienne.
30 août 2011
Coalition contre Agrexco
