Manifestation pour l’emploi samedi 24 mars – AFP et AP

Ci-dessous, les dépêches de l’AFP et de l’AP sur la manifestation Solidaires de ce samedi 24 mars,
contre le chômage, pour la réduction du temps de travail et le partage du travail et des richesses entre tous et toutes.

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Social-syndicat-manifestation-chômage-précarité

Manifestation nationale pour l’emploi à l’appel de Solidaires

  

  

PARIS, 24 mars 2012 (AFP) – Une manifestation nationale pour l’emploi à l’appel de l’Union syndicale Solidaires a réuni samedi plusieurs milliers de personnes au centre de Paris, selon les organisateurs.

Après un rassemblement place de la Bourse (IIe arrondissement), le cortège fort d' »au moins 5.000 personnes », selon les organisateurs, s’est élancé en début d’après-midi vers la place Stalingrad dans le Xe arrondissement, a constaté une journaliste de l’AFP.

Dans le cortège figuraient des représentants d’entreprises à l’actualité sociale chargée comme PSA Peugeot Citroën, Virgin, la Fnac ou encore la Poste, ainsi que des membres du Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et de AC! (Agir ensemble contre le chômage).

« Nous sommes là pour l’emploi », a déclaré Annick Coupé, déléguée générale de Solidaires, ajoutant vouloir montrer qu’il y a « des résistances et des luttes » et jugeant que « la question devrait être une priorité » en cette période électorale.

Mme Coupé a rappelé les propositions de son syndicat sur l’emploi, évoquant outre « l’arrêt des licenciements », la création d’un « droit de veto pour les Comités d’entreprises » ou d’un « nouveau statut des salariés » prévoyant des « garanties de salaires, de formation et de droit à la reconversion, et financé par un fond patronal mutualisé ».

Elle a également réclamé que « la réduction du temps de travail ne soit plus taboue », jugeant que « la semaine à 32 heures devrait être à nouveau sur la table ».

« Nous aurions préféré que cette initiative ne soit pas organisée uniquement par Solidaires », a reconnu la responsable, parlant d’un contexte « compliqué » avec les autres fédérations. Selon elle, il n’est pas certain que les syndicats parviennent à un appel unitaire pour le traditionnel cortège du 1er mai.

Dans la manifestation, on pouvait lire « Travailler moins pour travailler toutes et tous », « Ne pas perdre sa vie à la gagner » ou encore « Salaire, emploi, c’est un droit! ».

Selon un sondage Ifop rendu public vendredi, la lutte contre le chômage est la première priorité des Français à un mois de la présidentielle.

Les dernières données disponibles fournies par l’Insee, placent le taux de chômage à 9,4% avec 2,67 millions de chômeurs dans la population active. De nouveaux chiffres doivent être publiés par Pôle emploi lundi.

   chl/db/nm

 

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 PARIS (AP) — Quelques milliers de personnes (5.000 selon les organisateurs), ont participé samedi à Paris à une « Marche nationale pour l’emploi » à l’appel de l’union syndicale Solidaires.

A moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle, Solidaires réclame « d’autres choix économiques et sociaux » et l’ouverture d’un débat sur la réduction du temps de travail à 32 heures hebdomadaires avec l’objectif de « travailler moins pour travailler tous ».

Partis de la place de la Bourse, les manifestants ont défilé jusqu’à la place Stalingrad sous un soleil printanier, derrière une banderole: « Salaire, emploi, c’est un droit ».

En tête de cortège, beaucoup de manifestants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: « Travailler moins pour travailler tous ». Des militants syndicaux de Sud -principal syndicat de l’union Solidaires- de la FNAC, de Virgin ou encore de PSA participaient au défilé.

« La question de l’emploi est aujourd’hui une priorité. Nous sommes là pour dire que les politiques de l’emploi menées ces dix dernières années, et notamment par le gouvernement Sarkozy, ont aggravé la situation mais dire aussi qu’il y a des résistances et des gens qui luttent », a déclaré Annick Coupé, porte-parole de Solidaires.

« En cette période de campagne, nous devons proposer des alternatives », a-t-elle ajouté, citant notamment la mise en place d’un « droit de veto dans les comités d’entreprise », le renforcement des droits des salariés dans les petites entreprises sans présence syndicale ou encore « la nécessité d’un débat sur une nouvelle réduction du temps de travail à 32 heures ».

« Mais quel que soit la résultat des élections, la mobilisation sociale pour faire bouger les choses ne s’arrêtera pas », a-t-elle assuré.

Quant à la participation modeste à la manifestation, « le fait que l’union Solidaires ait appelé seule et qu’on soit en période électorale n’a pas rendu les choses faciles. Ça n’a pas été possible avec l’intersyndicale, donc on a pris nos responsabilités ». AP

Union syndicale Solidaires

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