En grève de la faim dans une prison israélienne depuis le 17 décembre Khader Adnan a perdu plus de 42kg.
Il est aujourd’hui dans le coma
Le 17 décembre 2011, dans son village près de Jénine, Khader Adnan, 33 ans, a été emmené par des hommes armés et masqués. Ce jeune père de famille, diplômé en mathématiques et en économie, a été placé en «détention administrative», sans jugement et sans limite.
Selon la loi israélienne, héritée du mandat britannique, un suspect peut être maintenu jusqu’à six mois sans inculpation en détention administrative, renouvelable indéfiniment. Cest la « détention administrative »
Dès le lendemain de son « arrestation », il a commencé une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements, tortures et privations qu’il a subis et que subissent, comme lui, les prisonniers palestiniens.
Depuis cette date, sa femme, qui a été elle-même harcelée par les forces de l’occupation, n’a pu le visiter qu’une seule fois, elle l’a trouvé dans un état alarmant, trop affaibli pour prendre sa fille dans ses bras.
« Mon mari est en train de mourir dans une prison israélienne. Le monde devrait faire en sorte que je puisse le voir, « a-t-elle dit. « Et il devrait faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’on le libère avant qu’il ne soit trop tard Israël a refusé à Khader toute équité ou décence Mais peut-être que le reste de l’humanité lui témoignera plus de compassion, » – Randa Adnan (sa femme)
Voilà deux mois ! que le prisonnier palestinien Khader Adnan a commencé une grève de la faim afin de protester contre ses conditions de détentions humiliantes et son arrestation arbitraire en décembre dernier.
Khader Adnan a perdu au moins 42kg et est entré dans le coma, menotté par le poignet et la cheville à son lit d’hôpital.
Ses revendications sont celles des 315 autres prisonniers palestiniens en « détention administrative » ainsi que de tous les Palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes : être traité en être humain, avoir droit au respect, à la dignité et à la justice ! Israël garde ces hommes en otages, faisant fi des Conventions de Genève, des droits de l’Homme et des résolutions de l’ONU !
Les autorités françaises doivent donc avec insistance intervenir auprès des autorités israéliennes afin de répondre à ces demandes naturelles de M. Adnan, et de lui permettre ainsi de mettre un terme à sa grève de la faim. Le collectif 69 Palestine a écrit en ce sens au Président Sarkosy ce jour.
Khader Adnan doit être libéré et pris en charge par les médecins palestiniens qu’il a désignés !
Cette situation doit cependant nous appeler sur le sort des milliers de prisonniers palestiniens, dont des représentants élus, détenus de façon purement arbitraire par Israël. (La détention de notre compatriote le franco-palestinien Salah Hamouri, pendant 7 ans pour rien, nous l’a appris).
-> Signez la pétition à la Croix Rouge internationale, envoyer une lettre aux autorités israéliennes plus d’infos sur le site : http://collectif69palestine.free.fr/spip.php?article412
Femmes en Noir de Lyon http://femmesennoirlyon.free.fr/
Collectif 69 Palestine
http://collectif69palestine.free.fr/
Grève de la faim d’ Adnan Khader : dégradation de l’état de santé du prisonnier palestinien Khader Adnan, suite à une grève totale de la faim qu’il a entamée depuis le 17 décembre, protestant contre l’illégitimité de sa détention administrative arbitraire.
Signez la pétition ci-dessous, de la Croix Rouge Internationale
Signez la pétition auprès de la croix rouge internationale : http://signon.org/sign/khader-adnans-life-at-1?source=c.fwd&r_by=2447156
Texte de la pétition en français : Nous vous écrivons pour protester contre votre inaction devant la situation de Mr. Adnan Khader, en grève de la faim depuis le 17 Décembre 2011. Mr. Khader proteste contre sa détention administrative par les autorités d’occupation israélienne. La détention d’Adnan est basée sur un ordre militaire secret dont ni lui, ni son avocat ne peut connaître la teneur. D’après cet ordre, il doit rester en prison pour six mois, période qui peut être renouvelée sans limitation. Sa détention continue, sans procès, ni charges. Selon les lois humanitaires internationales, c’est de la responsabilité de la Croix Rouge internationale d’intervenir pour sauver sa vie en exerçant des pressions sur le gouvernement Israélien pour qu’il le relâche.
